La question de l'authenticité, part 2

Ce qui permet à Staune, d'ailleurs, de botter en corner l'une des critiques habituelles : Dieu a créé ce monde en donnant à l'Homme la liberté de lui dire non en face, donc il a renoncé au pouvoir de le contrôler.

Noter la très jolie démonstration de comment Dieu et Jésus sont un seul, mais que Jésus est plus petit que Dieu, basé sur les hologrammes. Vraiment joli.

Mais rassurons-nous, il faut (qui s'en étonne?) quand même lui obéir, car notre vie a pour but d'arriver à une seconde naissance, une naissance à la vie éternelle (page 339), et pour cela nous avons besoin d'un médiateur (le Christ...) et «qu'en croyant (nous aurons) la vie en son nom» - ce qui je suppose signifie que si l'on ne croit pas on n’aura pas cette vie. Ceci dit, Jean Staune ne nous menace pas de l'enfer, au moins.

Bref, monsieur Staune est croyant et son propos est de discuter de la nature exacte de Jésus (Dieu vrai ou fils de Dieu) et des conséquences que cela peut avoir, principalement pour un croyant.

Dont acte, je n'appartiens pas à cette catégorie, et les prétendues démonstrations de miracles (aussi bien dans l'évangile de Jean que par d'autres croyants, aux pages 283 à 295) me laissent indifférent.